« Épouser la déesse »:essais sur la femme, le surnaturel et l'hyperbole
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Partant de la « Rencontre avec la fée », de Mélusine à la Belle Dame sans Merci jusqu’à Luthien Tinuviel, l’auteur s’interroge sur la place de la femme « surnaturelle » (déesse, fée, fantôme, elfe) dans des narrations où elle est confrontée à un homme mortel, autrement dit, lors de la confusion de deux plans d’existence que les traditions religieuses entendent maintenir séparées. Ces rencontres obéissent d’ailleurs à un modus operandi constant. L’extension de cette thématique à des mortelles élevées hyperboliquement au rang de personnages surnaturels traduit-elle nécessairement une réification de la femme ou bien plutôt le désir de lui épargner le processus de déclin et de destruction propre aux mortels ? Peut-on parler d’une « métaphysique de la Déesse » ou d’une sacralisation de la beauté, promue au rang de Bien absolu ? Choisissant des exemples dans la littérature d’imagination de plusieurs langues, allant de l’Europe à l’Inde (Rider Haggard, William Morris, E. R. Eddison, James Branch Cabell, mais aussi Villiers de l’Isle-Adam, Gabriele d’Annunzio, Pierre Loti, Lawrence Durrell, Salman Rushdie et Shamsur Rahman Faruqi), l’auteur distingue en sourdine une sensibilité anglo-saxonne qui aspire à la fusion ou à l’association heureuse (« épouser la déesse ») et un courant plus pessimiste, européen, qui voit dans la conjugalité un abaissement de l’idéal et n’envisage aucune issue hormis celle, tragique, qui renvoie au mythe tristanien.
L’auteur décrypte également l’interface entre deux mondes qu’est le portrait hanté et l’état médian entre l’œuvre d’art et l’être conscient qu’est l’automate. Comment la femme vient-elle à incarner la quintessence d’une nation, d’une ville, d’une civilisation ? Ce « sur-naturel » se pare-t-il d’une charge subversive, celle de la « femme nouvelle » quand il s’agit de bousculer les rôles traditionnels, en Europe et en Amérique en 1900, en Turquie et en Inde plus récemment selon les exemples choisis ?
On trouvera dans ce volume des parallèles inédits entre la littérature fin-de-siècle, la New Romance et la Fantasy, notamment par la comparaison entre D’Annunzio et E. R. Eddison et le décryptage de l’œuvre de James Branch Cabell, et ce recueil d’essais s’achève dans le réalisme magique du roman indien monumental de Shamsur Rahman Faruqi, The Mirror of Beauty (2013).
L’auteur décrypte également l’interface entre deux mondes qu’est le portrait hanté et l’état médian entre l’œuvre d’art et l’être conscient qu’est l’automate. Comment la femme vient-elle à incarner la quintessence d’une nation, d’une ville, d’une civilisation ? Ce « sur-naturel » se pare-t-il d’une charge subversive, celle de la « femme nouvelle » quand il s’agit de bousculer les rôles traditionnels, en Europe et en Amérique en 1900, en Turquie et en Inde plus récemment selon les exemples choisis ?
On trouvera dans ce volume des parallèles inédits entre la littérature fin-de-siècle, la New Romance et la Fantasy, notamment par la comparaison entre D’Annunzio et E. R. Eddison et le décryptage de l’œuvre de James Branch Cabell, et ce recueil d’essais s’achève dans le réalisme magique du roman indien monumental de Shamsur Rahman Faruqi, The Mirror of Beauty (2013).
Erscheinungsdatum | 07.10.2021 |
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Verlagsort | Düren |
Sprache | französisch |
Maße | 148 x 210 mm |
Gewicht | 465 g |
Themenwelt | Geisteswissenschaften ► Sprach- / Literaturwissenschaft ► Literaturwissenschaft |
Geisteswissenschaften ► Sprach- / Literaturwissenschaft ► Romanistik | |
Schlagworte | Frauen • Übernatürliches • Übertreibung |
ISBN-10 | 3-8440-7730-8 / 3844077308 |
ISBN-13 | 978-3-8440-7730-8 / 9783844077308 |
Zustand | Neuware |
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