Les Belges dans l’armée des Habsbourg
Régiments et personnalités militaires des Pays-Bas autrichiens, 1756–1815
Seiten
2020
Verlag Militaria
978-3-903341-11-1 (ISBN)
Verlag Militaria
978-3-903341-11-1 (ISBN)
Le souvenir des Belges dans l’armée des Habsbourg d’Autriche au 18e siècle semble s’être complètement perdu. Leur réputation fut pourtant très élevée, ils comptèrent dix-sept feldmaréchaux et une cinquantaine de généraux. Les unités belges étaient identififiées comme telles : on les qualififiait de « wallonnes », recrutées aux « Pays-Bas ». Il y avait cinq regiments d’infanterie, des corps francs, un régiment de cavalerie, de l’artillerie et du génie, veritable embryon d’une armée nationale complète. Ces unités s’illustrèrent durant la guerre de Sept Ans (1756-1763) contre les Prussiens de Frédéric II. Les victoires autrichiennes de Kolin, de Hochkirch, de Domstadtl et d’Adelsbach, entre autres, leur sont dues en grande partie. Contre la France révolutionnaire, les « régiments nationaux » – comme on les appelait dans les Pays-Bas autrichiens – furent notamment engagés à Neerwinden, à Valenciennes, à Fleurus, à Würzburg, à Stockach, à la Trebbia et à Marengo. Au-delà de l’historiographie glorififiante du 19e siècle, les archives comme les témoignages de leurs adversaires confifirment leur valeur et leur professionnalisme.
La contribution belge fut aussi intellectuelle, ce qui n’a jamais été suffifisamment reconnu. Le prince Charles-Joseph de Ligne, on le sait, fut sans doute le plus important penseur militaire autrichien du 18e siècle mais beaucoup d’autres offificiers flflamands, wallons et bruxellois étaient employés par l’armée des Habsbourg pour leurs talents de tacticien, d’ingénieur, de dessinateur ou de cartographe. Il y avait là une spécifificité belge liée au degré d’instruction avancé et à la prospérité matérielle des Pays-Bas au sein des multiples possessions des Habsbourg.
Cet ouvrage expose le parcours de tous ces hommes injustement oubliés d’une façon tout à fait nouvelle, en s’appuyant non seulement sur des sources de première main mais aussi sur une iconographie jamais rassemblée jusqu’ici. Celle-ci est d’autant plus précieuse que la monarchie autrichienne n’a pas subventionné comme en France de nombreuses « peintures de bataille ». Elle n’a pas non plus, contrairement à la Prusse par exemple, veillé à préserver les uniformes anciens de ses armées.
Le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles détient cependant quantité de témoignages matériels, imprimés et manuscrits de cette époque : ils sont tous exposés dans ce livre. Les châteaux de Belgique, et d’abord celui de Beloeoeil, ont autorisé la reproduction de leurs trésors de famille : portraits, plans de bataille en couleurs, armes, pieces d’équipements et d’uniformes. L’Université de Namur détient en sa bibliothèque deux fonds d’ouvrages anciens relatifs à Charles-Joseph de Ligne, feld-maréchal et écrivain. Le Heeresgeschichtliches Museum de Vienne s’est joint à l’aventure avec d’autres institutions autrichiennes, belges, luxembourgeoises et allemandes, pour faire de ce livre un veritable catalogue d’objets de collection et la somme picturale la plus complète sur la puissante armée des Habsbourg dans la deuxième moitié du 18e siècle et au début du 19e.
La contribution belge fut aussi intellectuelle, ce qui n’a jamais été suffifisamment reconnu. Le prince Charles-Joseph de Ligne, on le sait, fut sans doute le plus important penseur militaire autrichien du 18e siècle mais beaucoup d’autres offificiers flflamands, wallons et bruxellois étaient employés par l’armée des Habsbourg pour leurs talents de tacticien, d’ingénieur, de dessinateur ou de cartographe. Il y avait là une spécifificité belge liée au degré d’instruction avancé et à la prospérité matérielle des Pays-Bas au sein des multiples possessions des Habsbourg.
Cet ouvrage expose le parcours de tous ces hommes injustement oubliés d’une façon tout à fait nouvelle, en s’appuyant non seulement sur des sources de première main mais aussi sur une iconographie jamais rassemblée jusqu’ici. Celle-ci est d’autant plus précieuse que la monarchie autrichienne n’a pas subventionné comme en France de nombreuses « peintures de bataille ». Elle n’a pas non plus, contrairement à la Prusse par exemple, veillé à préserver les uniformes anciens de ses armées.
Le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire de Bruxelles détient cependant quantité de témoignages matériels, imprimés et manuscrits de cette époque : ils sont tous exposés dans ce livre. Les châteaux de Belgique, et d’abord celui de Beloeoeil, ont autorisé la reproduction de leurs trésors de famille : portraits, plans de bataille en couleurs, armes, pieces d’équipements et d’uniformes. L’Université de Namur détient en sa bibliothèque deux fonds d’ouvrages anciens relatifs à Charles-Joseph de Ligne, feld-maréchal et écrivain. Le Heeresgeschichtliches Museum de Vienne s’est joint à l’aventure avec d’autres institutions autrichiennes, belges, luxembourgeoises et allemandes, pour faire de ce livre un veritable catalogue d’objets de collection et la somme picturale la plus complète sur la puissante armée des Habsbourg dans la deuxième moitié du 18e siècle et au début du 19e.
Erscheinungsdatum | 26.11.2020 |
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Mitarbeit |
Assistent: Pierre Lierneux |
Verlagsort | Wien |
Sprache | französisch |
Maße | 260 x 295 mm |
Gewicht | 3500 g |
Einbandart | gebunden |
Themenwelt | Sachbuch/Ratgeber ► Geschichte / Politik ► Neuzeit bis 1918 |
Geisteswissenschaften ► Geschichte | |
Schlagworte | Armee • Habsburg • Österreich |
ISBN-10 | 3-903341-11-8 / 3903341118 |
ISBN-13 | 978-3-903341-11-1 / 9783903341111 |
Zustand | Neuware |
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